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Visa a publié ses derniers résultats le 30 janvier 2025. Comme à son habitude, Visa surprend peu mais elle “fait le taff”. Revoyons ensemble les sources de sa croissance, sa santé financière et les points positifs à retenir pour ce trimestre et l’année à venir !
Contexte
Compte de résultats
Bilan
Flux de trésorerie
Points positifs
Perspectives du management
Réactions du marché & analyse technique
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1. Contexte
États-Unis, années 1950.
À cette époque, les paiements se font encore principalement en liquide ou par chèque. Les cartes de crédit existent déjà, mais elles sont rares et souvent chaque magasin propose sa propre carte de crédit, qui fonctionnait plutôt comme une carte de fidélité avec un crédit accordé par l’entreprise elle-même.
Et puis en 1958, Bank of America propose une idée révolutionnaire : une carte bancaire utilisable partout, par tout le monde. L’expérience démarre à Fresno, en Californie, où BankAmericard, la première carte de crédit grand public, est distribuée à des milliers de clients. L’idée est simple mais audacieuse : permettre aux consommateurs d’acheter maintenant et de payer plus tard, tandis que les commerçants reçoivent leur argent immédiatement.
Dans les années 1970, BankAmericard commence à s’étendre à l’international. Pour faciliter son adoption mondiale, une décision stratégique est prise : BankAmericard devient Visa en 1976. Un nom court, simple, facile à prononcer dans toutes les langues, reflétant son ambition : connecter le monde à travers un réseau de paiement fluide et universel.
Au fil des décennies, Visa évolue avec la technologie. Elle développe VisaNet, un réseau capable de traiter des millions de transactions en quelques secondes, et investit massivement dans la sécurité des paiements. L’arrivée d’Internet dans les années 90 ouvre un nouveau chapitre : Visa se positionne comme un acteur clé du commerce en ligne. Plus tard, avec les smartphones, elle accélère encore avec les paiements mobiles et sans contact.
Aujourd’hui, Visa n’est pas une banque, mais elle est au cœur du système financier mondial. Chaque jour, des milliards de transactions passent par son réseau, facilitant les échanges dans plus de 200 pays.
Le volume total des paiements et des retraits en espèces de Visa s'élève à 16 000 milliards de dollars, et le réseau Visa a traité 234 milliards de transactions au total, soit 639 millions de transactions par jour.
Ryan McInerney, PDG de Visa
La plus grande force de Visa est bien résumée par le PDG dans le dernier rapport annuel :
À un niveau fondamental, la force de la marque Visa réside dans sa capacité à inspirer confiance. Visa permet à des particuliers et des entreprises qui ne se connaissent pas et n'ont aucune raison de se faire confiance d’échanger de la valeur en quelques millisecondes, partout dans le monde. Nous sommes reconnus comme l'une des marques les plus précieuses et les plus fiables au monde.
Visa est leader en terme de parts de marché en ce qui concerne les paiements par carte bancaire (environ 57 %), suivi par Mastercard avec environ 40 %. Ce duopole règne en maître et leurs performances boursières sont très similaires.
Au Q1 2025, Visa a enregistré 63,8 milliards de transactions sur son réseau, soit une augmentation de 11 % par rapport au même trimestre l’an passé. Mais comment cette augmentation s’est-elle traduite en terme de chiffre d’affaire et de bénéfices ?
2. Compte de Résultats
Visa a produit au Q1 2025 (dernier trimestre de l’année 2024 en réalité) un chiffre d’affaire de 9,510 Mds $, soit une augmentation de + 10 % par rapport au même trimestre l’an passé (Year-over-Year, YoY).
Le chiffre d'affaires net du premier trimestre fiscal s'est élevé à 9,5 milliards de dollars, en hausse de 10 %, porté par la croissance annuelle du volume des paiements, du volume transfrontalier et des transactions traitées. Le chiffre d'affaires net a augmenté de 11 % à taux de change constant.
Le chiffre d’affaire se divise principalement en 3 catégories :
Service (34 % du CA total) : + 8 % YoY
Analyse des données (38 % du CA total) : +9 %
Transactions internationales (28 % du CA total) : + 14 %
Les bénéfices nets ont augmenté de seulement + 5 %, mais les bénéfices par action (EPS - Earnings Per Share) ont augmenté de + 8 %, puisque Visa a racheté pour environ 4 Mds $ d’actions, faisant donc baisser le nombre d’actions en circulation.
Sur l’année 2024, le chiffre d’affaire a augmenté de + 10,02 % par rapport à 2023 : une croissance dans la norme pour Visa, dont la croissance du CA a varié en 20 ans entre + 7,8 % (2014) et + 21,5 % (2017 et 2022), exceptions faites de 2008 et 2020, deux années extra-ordinaires.
La croissance annuelle des EPS n’est pas en reste, à + 17,69 %. C’est là encore dans la norme, où Visa nous a habitué à une croissance des EPS à deux chiffres, souvent entre 15 et 25 %.
Visa reste une entreprise avec des marges exceptionnelles :
Marge brute : 80 %
Marge opérationnelle : 66 %
Marge nette : 53 %
C’est l’un des aspects les plus impressionnants chez Visa : non seulement les marges sont très élevées, mais cela dure depuis longtemps, et elles continuent de croître !

Évidemment, on ne peut que se réjouir de la croissance. Mais il ne faudrait pas que cette croissance se fasse à l’aide de leviers financiers trop importants (i.e., un trop fort endettement).
3. Bilan
Le Bilan financier de Visa reste impeccable :
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